Le coronavirus et la situation des femmes en Chine : un peu plus du même ? (II)

Illustration de Lau Ka-kuen parue dans le South China Morning Post le 3 mars

La répression

L’arrestation/disparition le 15 février de la féministe Li Qiaochu, en même temps que son mari Xu Ziyhong, un critique bien connu du pouvoir qui ne s’était pas privé de dénoncer la gestion de la crise par le régime, est un épisode de plus de la vague de répression de ces derniers mois contre les activistes pour les droits ouvriers, les marxistes et/ou les féministes.

La répression contre cette poignée de dissidents semble certes « bien peu de chose » par rapport à celle que subissent plusieurs millions de Ouïghours ou être presque anecdotique face à ce à quoi le chinois lambda est confronté, en temps normal et a fortiori lors de l’épidémie, entre un système de surveillance hyper-sophistiqué et une armée de petites mains du parti ( dont on a vu récemment l’efficacité pour arrêter la propagation du virus :  » Les efforts de prévention chinois sont menés par une myriade de comités de quartier, qui servent d’habitude d’intermédiaires entre les résidents et les autorités locales. Ils sont appuyés par le système de « management par quadrillage » du gouvernement, qui divise le pays en petites sections et assigne à chacune des personnes pour les surveiller, s’assurant ainsi une prise en main étroite de la population. La province de Zhejiang, sur la côté sud est de la Chine, a une population de 60 millions de personnes et a recruté 330 000 « agents de quadrillage ». La province de Hubei, dont la  capitale est Wuhan en a déployé 170 000. La province du Guandong en a mobilisé 177 000, le Sichuan 308 000 et la mégacité de Chongquing en compte 118 000″  « To Tame Coronavirus, Mao-Style Social Control Blankets China » NYTimes 15/02)

Néanmoins, si, à rebours de l’image facile du Léviathan cybernétique qu’on dessine parfois,  l’on considère que les concepts, assez voisins, d’autoritarisme conflictuel ( « Contentious Authoritarianism ») proposé par Xi Chen dans son livre Social Protest and Contentious Authoritarianism, c’est à dire « un régime fortement autoritaire qui s’est adapté à ou a facilité des protestations populaires étendues et routinisées sur une longue période » et celui d’autoritarisme négocié ( « Bargained Authoritarianism ») proposé par Ching Kwan Lee , qui souligne que le « gouvernement chinois a développé un répertoire diversifié pour la gestion quotidienne des protestations populaires : la négociation par la protestation, l’absorption bureaucratique et le clientélisme. Ces processus préservent la stabilité en dépolitisant les confrontations entre l’État et la société (…) », si ces deux concepts donc rendent bien compte de la politique plus générale du maintien de l’ordre et de canalisation du conflit « à la chinoise », on s’aperçoit de la menace spécifique que peuvent sembler représenter de petits réseaux d’activistes politiques et sociaux, surtout à l’orée d’une série de restructurations périlleuses.

Le MeToo chinois, si il a peut-être été moins spectaculaire qu’ailleurs, n’en a pas moins ainsi bousculé en cascade de nombreuses institutions dont l’université,  l’église bouddhiste officielle mais aussi le grand patronat. De même, la lutte de soutien aux travailleurs de Jasic à Shenzhen ( voir les documents sur ce site ou sur divers sites militants) a démontré la capacité d’organisation et de mobilisation des jeunes étudiants marxistes ou maoïstes, voire a même, selon la chercheuse Pung Nai (citée par l’indispensable site Chuang),  potentiellement représenté le début d’un possible dépassement de la séparation entre ouvriers et étudiants qui date de l’occupation de la place Tian’anmen en 1989. L' »anniversaire » naturellement complétement occulté de ces derniers événements et la commémoration en grande pompe de la fameuse révolte fondatrice et libertaire du 4 Mai 1919 ou du bicentenaire de la naissance de Karl Marx ont par ailleurs probablement également joué un rôle dans cette vague d’arrestations.

Le terme d’arrestation est  d’ailleurs impropre puisque la plupart des gens « arrêtées » ces derniers mois l’ont été sous le régime de la « résidence surveillée dans un endroit désigné à cet effet ». Ce système qui permet de littéralement kidnapper les personnes visées et de les interroger pendant six mois dans un lieu tenu secret et sans intervention d’un avocat,  soit-disant réservé aux délits de terrorisme ou de « mise en danger de la sécurité nationale », a d’ores et déjà produit ses effets. 4 des étudiants disparus pendant et après les luttes autour de l’usine Jasic de Shenzhen,  Shen Mengyu ( voir son portrait sur ce site), Zheng Yongming, Gu Jiayue et Yue Xin ( dont nous avons traduit deux textes sur ce site) ont ainsi réapparu sur une vidéo que des policiers ont forcé une vingtaine d’étudiants proches des activistes à regarder. Selon les témoignages, cette vidéo d’une trentaine de minutes montrent les jeunes gens pâles, amaigris, les yeux cernés de noir reconnaissant avoir faire circuler de « fausses informations », fondé des organisations visant à « renverser » le gouvernement et s’être associés à la presse étrangère pour nuire au pays. Yue Xin indiquerait que les événements de Jasic constituaient une « opération politique » et ont eu « un impact négatif sur la société », elle renierait également les efforts faits au début du mouvement Metoo pour mettre à jour des affaires de harcèlement sexuel à l’université car « à l’époque, on accordait trop d’importance à la divulgation publique » ce qui aurait permis « aux forces étrangères » de provoquer des troubles. Quand on sait la détermination dont ont fait preuve cette jeune fille et ses camarades lors du mouvement Metoo comme lors de la lutte autour de l’usine de Jasic, on « imagine » à quels moyens de pression physiques et psychologiques les policiers ont du recourir pour aboutir à une telle « confession ».

Dans la litanie de disparitions d’étudiants et de défenseurs des droits des travailleurs qui se succèdent depuis des mois, on doit tout de même signaler une exception, la féministe Huang Xueqin, initiatrice du mouvement Metoo qui après avoir été arrêtée pour avoir écrit sur les événements de Hong-Kong, a pu être libérée après une vaste campagne de soutien international. Mais, après Hong-Kong et avec le compliqué, et probablement turbulent socialement, redémarrage de l’économie (si le reflux du coronavirus dans le pays se confirme), il est évident que ces disparitions ne sont pas près de cesser. Dans son passionnant article « Dualité et lutte pour l’autonomie du droit en Chine », Fu Hualing note que « La frontière entre ce qui relève du discrétionnaire et de la normalité est intentionnellement occultée, et la souveraineté décide quand et où l’un termine et l’autre commence. » C’était donc d’ores et déjà à un nouveau tracé de cette frontière, commencé avant la crise avec les petits noyaux d’activistes et désormais destiné à se poursuivre à une échelle plus large, que l’on assiste. Ainsi, la police de l’internet s’est d’ores et déjà livrée à de nombreuses descentes depuis février pour interroger des internautes qui se seraient permis de publier des critiques de la gestion de la crise par le régime et leur faire signer, après interrogatoire, des serments de fidélité au parti et à la nation.

La propagande

Si les infirmières et les médecins de Wuhan et d’ailleurs ont certainement été les véritables héroïnes de la « victoire » chinoise sur le virus ( voir à ce sujet l’article du China labor bulletin traduit par le site a l’encontre ), la machine de propagande du régime à, pour le moins, eu du mal à s’emparer du sujet. Ainsi, comme le relate un article du journal de Singapour  The Diplomat, les affiches publiées pour souligner la mobilisation générale ne représentaient que des hommes (voir ci-dessus)

En réponse de nombreux internautes ont posté des contre-affiches célébrant le courage des soignantes ( voir ci-dessous, images tirées de l’article de The Diplomat)

On remarquera que la troisième image semble évoquer une séquence pour le moins calamiteuse pour la propagande du régime, la mise en exergue dans les médias d’État d’une vidéo où l’on voit des infirmières se faire raser le crâne afin de pouvoir travailler plus aisément. (photo ci-contre)

Or la diffusion de ces images a provoqué un important backlash sur les réseaux sociaux. « Cessez d’utiliser le corps des femmes comme un instrument de propagande » s’est écrié un utilisateur de WeChat, dont le message a été vu 100 000 fois avant d’être censuré. Selon la féministe Li Sipan  de nombreuses femmes ont plus généralement été  « dégoutées par le revival des thèmes traditionalistes de propagande » ( cité dans le FT le 04/03). De même quand la ligue de la jeunesse communiste a dévoilé, le même jour que la vidéo, ses deux mascottes censées alimenter la ferveur patriotique, une internaute a immédiatement demandé si la mascotte féminine Jiangshanjiao (« le pays est beau », voir le très bon résumé de sa courte trajectoire sur le site elephant-room) avait ses règles, un message liké 800 000 fois avant d’être censuré et qui faisait allusion aux retards et insuffisances dans l’approvisionnement en serviettes hygiéniques adaptées pour les infirmières et médecins se trouvant en première ligne face au virus.

Ces divers épisodes soulignent une fois de plus la position toujours paradoxale qu’aura eu la femme dans la propagande d’État chinoise. Comme le souligne l’excellent site universitaire Chineseposters.net : « Le PCC s’est toujours vanté d’être le champion de la libération des femmes. Néanmoins dés le départ les révolutionnaires ont semblé avoir une attitude duale, voire contradictoire sur la position des femmes dans le processus révolutionnaire et cela a influencé sur comment elles étaient représentées dans les affiches de propagande. » Ainsi, poursuit le site,  » Quand on se penche sur la représentation des femmes à des fins de propagande, on peut dire sans risquer de se tromper que  les images de « jolies filles » continuèrent à dominer le monde de l’affiche de propagande, à l’exception des périodes ou le maoïsme le plus radical était la norme. S »agissait-il de rendre le message plus assimilable pour la population ? Ou était-ce simplement parce que de telles représentations peuvent être interprétées comme une façon de disqualifier les femmes comme révolutionnaires potentielles, ou comme l’expression de la croyance courante qu’elles étaient plus intéressées que les hommes par l’habillement ou l’apparence physique ? Quelle que soit la raison, des figures séduisantes de femmes étaient utilisées à des fins de propagande d’une manière semblable à celle de la publicité, une pratique qui a été notée par plusieurs écrivains chinois. »

Dans un intéressant post publié pour la journée internationale du droit des femmes, « Women Model Workers and The Duty of Happiness in Chinese Propaganda Posters »,
Caterina Bellineti revient également sur cette question : « La représentation des femmes dans ces affiches était construite par le regard masculin : quand les femmes étaient représentées en leaders, elles n’étaient en charge que d’autres femmes et non d’hommes ; quand elles apprenaient à lire et à écrire, c’était la plupart du temps leur fils qui leur enseignait. Même si le parti défendait l’égalité homme-femme, la représentation des femmes restait rivée au même vieux schéma narratif qui les présentait à travers leurs rôles de mères, de soeurs et d’épouses. Sur les affiches, les femmes étaient de façon prédominante jeunes et belles, et leurs travaux étaient principalement dévoués à la famille ou à l’État. Ce qu’il y a de plus intéressant à noter, c’est qu’elles étaient toujours heureuses. Qu’elles travaillent dans les champs ou qu’elles taillent des pierres, les joues rouges et la coiffure parfaite, un sourire joyeux et déterminé apparaissait toujours sur leurs visages. De même, quand les femmes étaient montrées en train de s’occuper de leur famille et de remplir leurs devoirs d’épouses, de mères ou de filles, elles paraissaient toutes heureuses et gracieuses. Dans la propagande visuelle communiste, le bonheur perdait de sa connotation privée et devenait une affaire publique, nationale. Les femmes étaient heureuses a cause et grâce à leur travail pour le pays et le parti. Être heureuse devint de ce fait un devoir. »

Cette obsession du bonheur dans la propagande du régime chinois n’est pas nouvelle et a même connu un regain sous la houlette de Xi Jinping comme le note Gerda Wielander dans son article « Happiness  and the « China Dream » que nous traduisons dans son intégralité car il donne des éléments intéressants sur les évolutions de la propagande du PCC, même si il ne souligne peut-être pas assez la tonalité néo-confucéenne de l’assimilation du bonheur à la vie familiale dans le discours actuel du régime.

« Dans son rapport présenté au XIXe congrès du Parti, Xi Jinping a déclaré que c’était l’aspiration et la mission du Parti Communiste Chinois que de parvenir au bonheur du peuple chinois. Hu Angang, un des principaux économiste de Chine, prédit qu’en 2030 la Chine sera un des pays les plus heureux du monde – un objectif ambitieux puisque le World Hapiness Report de 2018 classe la Chine 86eme sur 156 pays, plus ou moins la même position qu’elle occupe depuis que ce rapport est publié.

Le bonheur est certainement à l’agenda de la Chine. Beaucoup de choses sont écrites et dites sur le xingfu par le gouvernement, les auteurs de livres de coaching, les journalistes, les présentateurs de show télé, les psys à la mode et les « netizens » chinois. De fait, c’est à une véritable campagne de bonheur à laquelle on assiste aujourd’hui en Chine. Les publicités publiques emploient des images artistiquement produites et alléchantes pour associer le bonheur avec les valeurs chinoises traditionnelles, la famille chinoise et la nation chinoise et, plus vaguement, avec le rêve chinois lui-même.

Le message de base de la campagne est : adhérez à ses valeurs, désirez le leadership du parti, rêvez le rêve chinois, et le bonheur suivra.

Ce n’est pas la première fois que le parti s’intéresse au bonheur. Dans la Chine du début des années 50, les idéologues du parti discutèrent du sens du bonheur avec les jeunes lecteurs du Journal chinois de la jeunesse. Le débat tournait autour de la tension entre bonheur individuel et bonheur collectif pendant la phase de construction de « la société socialiste heureuse et prospère » selon le slogan de l’époque. Au vu des nombreuses lettres de lecteurs générées par le débat, il est évident que pour les jeunes gens des années 50, le bonheur se trouvait dans la famille, les amis et les conjoints, un bon salaire, un large choix de consommation et la liberté de décider par eux-mêmes de leur trajectoire d’existence- des aspirations assez différentes de celles que le parti avait à l’esprit dans son projet de construction du socialisme. Les idéologues et propagandistes du parti exhortaient les jeunes gens à adopter « un esprit correct » en mettant le bonheur collectif au-dessus du bonheur individuel, et à reconnaître les sacrifices individuels nécessaires pour parvenir à un tel but.

L’esprit ou jingshen, est un concept clé dans l’approche chinoise moderne de la psyché. Il met l’accent sur la conscience, l’importance de l’agency humaine et l’aptitude de l’individu à apprendre et intérioriser l’attitude correcte. Le Jingshen se base sur le principe que tous les individus peuvent apprendre et changer dés lors qu’on leur enseigne la façon correcte de considérer les circonstances dans lesquelles ils vivent*. ( voir note en fin de texte)

Dans les années 50, l’accent était mis sur la construction d’une société heureuse et non pas sur le fait d’être heureux ; se réjouir de se sacrifier pour un bien plus grand voilà l’esprit nécessaire pour travailler au renversement de l’ordre social existant et redistribuer les moyens de production. Dans la Chine de l’ère de Mao, réussir la transformation sociale était donc l’objectif principal.

A l’heure actuelle, la stabilité sociale et le maintien du régime sont devenus le but principal. Plutôt que les appels révolutionnaires à la lutte, ce sont les messages spirituels qui dominent désormais dans les médias. L’intention du régime est de promouvoir la continuité et la stabilité et il déploie pour ce faire une machine de propagande sophistiquée. Dans ce cadre promouvoir le bonheur est central , car le bonheur facilite l’obéissance; il est conservateur et cherche le consensus sur des valeurs communes.

Dans la dernière décennie, le public chinois a été environné de message rassérénants sur la nation chinoise et le rêve chinois ; les slogans secs et les exhortations haineuses ont été remplacéss par une imagerie plaisante, de haute qualité qui évoque des sentiments positifs et des valeurs partagées comme l’honnêteté, la courtoisie et l’altruisme. Le système de propagande chinois s’appuie sur les théories de la psychologie sociale et de la communication de masse telles que développées par Walter Lippmann, Harold Lasswell et Noam Chomsky. Dans la récente campagne de promotion du bonheur on peut détecter l’influence d’un autre américain : Martin Seligmann, une figure centrale du mouvement de la psychologie positive.

La psychologie positive se concentre sur ce qu’il y a de beau et de positif dans la vie et se fonde sur l’idée que le bonheur d’un individu dépend largement de son attitude mentale et que cette attitude peut être enseignée. En tant que tel, c’est parfaitement compatible avec le concept chinois de jingshen. Selingman est une figure très influente de la recherche internationale sur le bonheur et l’éducation, et ses travaux irriguent les débats au sein du PCC, les manuels de formation des cadres et les livres sur le bonheur. Crucialement c’est dans la propagande de l’État elle-même qu’on peut détecter son influence, puisqu’elle se concentre sur ce qui a été réussi et ce qui est atteignable, de même que sur la promotion des valeurs et attitudes positives liées au fait d’être chinois.

Plutôt que de voir cet accent mis sur le bonheur comme un signe d’occidentalisation ou d’influence pernicieuse du néo-libéralisme, il faut le considérer comme un effort pour instiller l’esprit correct à la population chinoise. A l’ère du « rêve chinois » le bonheur constitue l’esprit requis et la psychologie positive détient la clé pour libérer le potentiel de bonheur de chacun. Tout le monde n’est pas convaincu, bien évidemment. Des expressions telles que wei xingfu ( faux bonheur) et bei xingfu ( un état de bonheur obligatoire) circulent largement dans le langage populaire, indiquant que la population chinoise est bien consciente et inquiète de l’impératif de bonheur. »

* : A propos de cette « foi dans la rédemption », Elisabeth J. Perry note dans son article « Moving the masses : emotion Work in the Chinese Revolution » , qu’elle constituait une différence majeure entre les régimes chinois et soviétiques : » La « réforme de la pensée »(sixiang gaizao) chinoise différait radicalement des pratiques soviétiques en ce que les chinois insistaient sur la possibilité de ré-éducation. Tandis que les prisonniers soviétiques étaient fusillés une fois leur confession faite, on attendait de ceux qui étaient soumis à la « réforme de la pensée » chinoise qu’ils renaissent en convertis dévoués au communisme, cette distinction était bien évidemment liée à l’accent mis par le confucianisme ( et compatible avec le marxisme-léninisme) sur la malléabilité et perfectibilité fondamentales des êtres humains. » La vidéo de confession extorquée à Yue Xin et ses camarades montre que la « réforme de la pensée » n’est pas passée de mode…

Notons pour finir que cette question de la propagande chinoise, il en est bien évidemment de même pour cette héritière mutante de l’internationalisme lénino-stalinien qu’est la propagande russe, ne concerne pas que la population chinoise puisque le régime a bien l’intention de profiter de la crise épidémique pour vanter son modèle face aux atermoiements biopolitiques des régimes occidentaux.

 

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