Catégorie : Publications

  Subaltern Studies. Une anthologie.

Textes de Ranajit Guha, Shahid Amin, Asok Sen, David Arnold et Veena Das.

Essais extraits des volumes II (1983), V (1987), VI (1989) et VIII (1994) des Subaltern Studies, Delhi-OUP.

Traduction de l’anglais par Frédéric Cotton.

Photographies de Javed Iqbal.

Collection Sous les Tropismes.

ISBN : 979 10 96441 02 0. Prix : 16 euros.

280 pages.

Sortie le 12 Janvier 2018

La collection Sous les Tropismes s’attache à l’édition de textes classiques et contemporains de la théorie critique mondiale.

Mondialement connue mais très peu traduite en Français, la revue Subaltern Studies (Études sur les subalternes) a été une tentative inédite d’écrire l’histoire de l’Inde coloniale à rebours des traditions élitistes, qu’elles soient académiques ou nationalistes, et ce en remettant au centre les dominés et exploités et leurs révoltes. Cette courte anthologie offre un aperçu de la radicalité et de la diversité des approches théoriques et méthodologiques des participants à la revue, ainsi que des nombreux débats ayant accompagné cette contribution décisive à l’histoire sociale des « Sud ».

SITE ASSOCIÉ : https://subalternes.com/

Sur lequel on trouvera notamment :

 

He-Yin Zhen    La revanche des femmes

Écrits extraits du premier journal féministe chinois Tian Yi Bao (Justice Naturelle), publié par la Société pour la Restauration du droit des femmes à Tokyo, 1907/1908.

Traduction du chinois par Pascale Vacher.

Aide à la traduction et relecture de Pan Whenzu.

Préface de Jean-Jacques Gandini, avocat et écrivain.

Postface de Marine Simon, chercheuse.

Collection Rimanenti.

ISBN : 979 10 96441 03 7.

Prix : 13 euros.

142 pages.

Sortie le 12 Janvier 2018

« D’autres face au même. » La collection « Rimanenti » des Éditions de l’Asymétrie s’attache à relayer les pensées et la geste critiques des Sud.

He-Yin Zhen (environ 1884-ca.1920) fut une théoricienne critique et une figure centrale dans la naissance du féminisme chinois. Contrairement à ses contemporains, elle s’intéressait moins au sort de la Chine en tant que nation et plus à la relation entre le patriarcat, l’impérialisme, le capitalisme et l’assujettissement au genre en tant que problèmes historiques globaux. He-Yin présente une conception alternative qui s’appuie sur l’anarchisme et d’autres tendances radicales. En avance sur son temps, exilée au Japon, He-Yin Zhen complexifie les récits conventionnels du féminisme et de l’histoire de la Chine et du confucianisme, offrant des perspectives originales sur le sexe, le genre, le travail et le pouvoir qui restent toujours aussi pertinentes aujourd’hui. Nous proposons ici la traduction de cinq de ses articles, écrits extraits du premier journal féministe chinois Tian Yi Bao (Justice naturelle) et publiés à Tokyo en 1907, traduits par Pascale Vacher, introduits par Jean-Jacques Gandini et commentés par Marine Simon.

SITE ASSOCIÉ : https://nannu.blog/

Sur lequel on pourra notamment trouver :

  • L’intégralité du texte de l’article  « La revanche des femmes »
  • Un addenda aux Éléments biographiques concernant He-Yin Zhen
  • Des éléments d’actualité et d’histoire des femmes et du féminisme en Chine

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Bhagat Singh. Pourquoi je suis athée      

Traduit de l’anglais (Inde) par les Éditions de l’Asymétrie.

10 € TTC – 11 x 17,8 cm – 128 p. 

ISBN : 979-10 -96441-00-6   

Collection Rimanenti. 

Sortie le 8 septembre 2016.

Préfaces de Raihan Abir, éditeur, Mukto-Mona, de Shammi Haque, blogueuse et activiste féministe de la Ganajagaran Mancha (Mass awakening Platform / Plate-forme pour le réveil des masses), et de Marieme Helie Lucas, sociologue, fondatrice et coordinatrice des réseaux Secularism is a Women’s Issue et Women living under Muslim Laws.

Postfaces de Chaman Lal, historien, JNU-Delhi, et d’Ahmedur Rashid Chowdhury (Tutul), éditeur, Shuddhashar.

« Un hindou croyant peut espérer renaître en roi ; un musulman ou un chrétien pourraient rêver des luxes dont ils espèrent profiter au paradis comme récompense pour leurs souffrances et leurs sacrifices. Mais moi, que dois-je entretenir comme espoir ? Je sais ce que sera la fin, quand la corde sera serrée autour de mon cou et les chevrons passés sous mes pieds. Pour utiliser une terminologie religieuse plus spécifique, ce sera le moment de l’annihilation finale. Mon âme retournera au Rien. Si je remets réellement en question la notion de “récompense”, je conclus qu’une courte vie de lutte, sans fin magnifique, suffit comme récompense. C’est tout. Sans aucun motif égoïste d’obtenir une récompense ici ou dans l’au-delà, j’ai consacré ma vie de façon désintéressée à la cause de la liberté.  »

Ce texte, écrit en prison en 1930 par celui que l’on a surnommé le « Che Guevara » indien (1907-1931) alors qu’il est condamné à mort, constitue un brûlot malmenant à la fois les religions, les castes, et le colonialisme. Encore très diffusé aujourd’hui en Inde, et au cœur de nombreuses récupérations, il exerce une influence toujours déterminante sur les luttes contre tous les fanatismes, notamment celles des blogueurs, éditeurs et libres penseurs d’Asie et du monde arabe. Cette traduction est donc accompagnée des contributions de quatre d’entre eux qui soulignent l’actualité de Bhagat et de ses combats. Les bénéfices tirés de la vente de ce livre seront reversés au site Internet Mukto-Mona (Libre Pensée) qui héberge les blogs de plusieurs athées bangladais. www.mukto-mona.com

« D’autres face au même. » La collection « Rimanenti » des Éditions de l’Asymétrie s’attache à relayer les pensées et la geste critiques des Sud.

SITE ASSOCIÉ : http://solidairesathees.blogspot.fr

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Collectif. Sous le travail, l’activité         

(Réédition, Postface de Gilles Dauvé).

8 € TTC – 11 x 17,8 cm – 96 p.

ISBN : 979-10-96441-01-3 

Collection Réverbération.

Sortie le 8 septembre 2016.

  Le travail n’est pas la liberté, c’est certain. Pour autant, si le travail implique effectivement coercition et soumission, cela ne suffit pas à le définir. Le travail animé par un collectif de producteurs associés reste du travail, tant que l’activité ainsi autogérée demeure séparée de l’ensemble de la vie.

Plus que jamais un renouveau de la critique du travail s’impose, et c’est pourquoi nous republions dans la collection « Réverbération », ce texte vieux de trente ans qui résonne encore aujourd’hui.

La collection « Réverbération » des Éditions de l’Asymétrie s’attache à relayer le troublant écho de critiques sociales oubliées. 

SITE ASSOCIÉ : https://rverbration. wordpress.com

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 asymmetry.press@gmail.com

ou en écrivant aux

Éditions de l’Asymétrie : 38 rue Fabre d’Églantine, 31000, Toulouse.

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